Les gendarmes obtiennent le droit de tirer sur les drones !

Suite aux survols suspects des centrales nucléaires françaises par des drones, une réunion s’est déroulée au ministère de l’Intérieur vendredi. Des mesures immédiates ont été mises en place par l’État qui permet depuis Dimanche, aux policiers spécialisés (PSPG) de tirer sur les aéronefs qui survolent en toute illégalité les centrales françaises. Vendredi, 5 autres centrales étaient espionnées. Hors la loi française interdit le survol des centrales nucléaires dans un périmètre de 15 km et 1000 mètres d’altitude sous peine d’être condamné à verser 75 000 euros d’amendes.

Si une prochaine visite est se reproduit, les gendarmes auront le droit de tirer sur l’engin volant à condition qu’ils visent juste puisque les coups de feu sont toujours interdits « en direction de l’îlot nucléaire et au-dessus du site dit conventionnel ». Munis d’un fusil à pompe, les gendarmes français sont maintenant chargés de faire feu sur tout drones suspects survolant les zones nucléaires, un sorte de tir aux pigeons version moderne et sans les oiseaux.

Depuis le 5 octobre, quatorze centrales ont été filmées sans qu’aucuns dégâts, ni sabotages ne soient causés par la présence des drones. Ce qui inquiète EDF et l’État français, c’est la raison de ses vols qui est toujours inconnue pour l’instant. Les appareils utilisés sont des mini-drones téléguidés à partir d’un smartphone qui ne peuvent porter d’explosifs, à cause de leur légèreté, ils peuvent cependant récolter de précieuses informations. L’enquête se poursuit, les risques sont élevés et la vérité est attendue dans cette affaire pour le moins surprenante. Les associations de lutte contre le nucléaire affirment toutes ne pas être à l’origine de ces vols suspects, Greenpeace a même aidé EDF en signalant la présence de drones sur deux sites.


©Photo: commons.wikimedia

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Mathilde F.: