Hier après-midi, le Conseil de sécurité de l’ONU se réunissait pour débattre sur la non-prolifération des armes de destructions massives. Philippe Bertoux, le conseiller politique de la mission française à l’ONU est intervenu pour rappeler que les menaces répétées de la Corée du Nord sont à prendre aux sérieux et propose la mise en place de sanctions si le gouvernement continue sur cette voie :
« Je souhaite rappeler que Pyongyang s’exposerait en cas de nouvelles provocations à des sanctions additionnelles du Conseil de sécurité ».
Ce rappel à l’ordre intervient une semaine après que la commission des droits de l’homme à l’ONU ait voté un amendement qui conduira la Corée du Nord devant la Cour Pénale Internationale. Le gouvernement s’est offusqué que son pays se voit envoyé au tribunal international pour non respect des droits de l’homme et a menacé de reprendre les essais nucléaires. Cette résolution n’est pas au goût des dirigeants qui a avertit de « conséquences catastrophiques » pour les signataires et de la reprise des essais nucléaires. La Chine et la Russie pourraient intervenir en faveur de leur allié et s’opposer à la décision du Conseil de sécurité de l’ONU en bloquant de futures sanctions.
Ce pays au régime totalitaire ne s’est pas réconcilié avec la démocratie depuis les sanctions imposées en 2013. Le peuple de Corée du Nord est le moins libre de toute la planète et les associations comme RSF ou Amnesty international passent régulièrement des appels pour la liberté des coréens du Nord. Kim Jong Un, le président de cette dictature, mène son pays d’une main de fer et menace régulièrement d’utiliser des armes nucléaires contre les américains et la Corée du Sud. En février 2014, l’ONU publie un nouveau rapport épinglant le pays sur les droits de l’homme. Pour toute réponse, les nord-coréens ont procédé à 73 tirs de missiles en un mois !
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