Nicolas Sarkozy élu avec 64,5% des suffrages exprimés à la tête de l’UMP a dû savourer sa victoire avec du champagne éventé. Son score se révèle décevant. Bien sûr, il a gagné. Il est élu dès le premier tour dans un scrutin qui, malgré des défaillances informatiques, a suscité une participation à inscrire dans les annales du parti (58,1%). Sa légitimité est indéniable mais la concurrence a montré qu’elle pouvait tout comme lui « rassembler » (c’est le verbe fétiche de Sarkozy concernant les grands travaux à réaliser pour remettre debout l’UMP au bord du chaos).
Bruno Le Maire a su séduire les sympathisants UMP avec ses 29,8% – son objectif ambitieux était de 30% – et peut freiner l’ambition frénétique de Nicolas Sarkozy. Le cénacle de l’ancien chef de l’Etat a beau ironiser sur le score de l’ancien ministre de l’Agriculture qu’il assimile à la somme des scores des lemairistes, des fillonistes, des juppéistes et des anti-sarkozystes de tous bords, la route qu’on croyait toute tracée de Nicolas Sarkozy vers sa candidature pour 2017 ne s’annonce pas sans encombres.
Crédits Photo d’illustration: Creative Commons sq.wikipedia
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