Après Thierry Henry, un autre pilier de l’équipe de France raccroche les crampons. Sa discrétion compensée largement par ses efforts sur le terrain et le fait de ne pas avoir été de la génération glorieuse de 1998 n’enlèvent rien aux qualités de ce joueur que nous allons vous dévoiler.
Eric Abidal, c’est tout d’abord l’une des figures emblématiques de l’Olympique lyonnais cumulant les titres de champion de France durant les années 2000. En 2007, le défenseur, repéré par un grand d’Europe à l’affût de la moindre recrue de haute valeur, intègre le prestigieux FC Barcelone, club avec lequel il s’est offert des sommets en Espagne et en Europe. L’équipe de France le considère comme un atout de luxe et lui offre la chance d’arborer le maillot des Bleus.
Eric Abidal participe au parcours épique du Mondial 2006 en Allemagne dont on connaît bien évidemment l’issue malheureuse avec la finale perdue. Seules ombres planant sur lui, l’international martiniquais est empêtré dans les fiascos sulfureux de l’Euro 2008 et surtout de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. Sa pugnacité hors normes dans l’implication du jeu lui aura servi pour une autre bataille : celle de la maladie.
À deux reprises, il a dû délaisser le ballon rond en raison d’une défaillance hépatique liée à une tumeur. La seconde fois, une lourde opération réussie, bien que loin d’être bénigne, lui a permis d’avoir une greffe pour le sauver. Une longue année, le chemin de l’entraînement et la participation à tout type de rencontre lui ont été refusés. Un surnom affectueux, « Abi », lui a même été donné par les Barcelonais étonnés par sa capacité à rebondir. A 35 ans, Eric Abidal peut goûter à une retraite méritée.
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