L’Agence européenne de l’Espace décide en 1975 de confier le projet de construction de la première fusée européenne à la France, qui possédait une avancée considérable dans ce domaine grâce en particulier aux savoirs accumulés par les sociétés Aérospatiale et Air Liquide. Le Centre national des études spatiales est ainsi chargé de la maîtrise d’œuvre du projet tandis que la motorisation est confiée à la Snecma. Collabore également au projet l’entreprise allemande Dasa, qui fabrique notamment les propulseurs d’appoint (les boosters). Au départ, le lanceur était simplement baptisé L-IIIS (Lanceur de 3e génération de substitution) mais pour lui donner une dimension plus symbolique, le directeur général du CNES, Michel Barnier, décide de retenir parmi une liste de propositions l’appellation Ariane, figure de la mythologie grecque. Le lancement réussi le 24 décembre 1979 depuis la base de Kourou, en Guyane, confirme la crédibilité d’Ariane et lui ouvre un carnet de commandes pour l’avenir.
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