Souvenez-vous le 23 juillet, 50 kg de cocaïne disparaissait du 36 quai des Orfèvres, le siège de la police judiciaire parisienne. Actu-mag a suivi l’enquête qui a démarré au mois d’août, cela fait quatre mois et de nouvelles informations sont tombées ce mois-ci. Jonathan G, le policier de 33 ans est toujours en prison mais le second policier surnommé « le serrurier » a été libéré, il bénéficie désormais du statut de « témoin assisté ». Le 8 décembre, cet homme a pu réintégrer sa place de fonctionnaire de l’État au sein du 36 quai des Orfèvres.
D’après les informations du journal Metronews, la suspension du policier a été décidée par le ministère dans le but de le protéger, « le mettre au vert ». Son avocate, Me Anne-Laure Compoint est satisfaite de cette décision :
« Cette réintégration est normal dans le droit de la fonction publique ».
Tandis que le second policier pourra reprendre son travail, Jonathan G. reste emprisonné et il est toujours muet comme une tombe ! Il refuse toujours de parler, il n’a donné aucune information susceptible de retrouver les 50 kilos de cocaïne disparus. Quand il a été arrêté, il avait prévenu qu’il ne dévoilerait des informations qu’en « temps utile ». Seul problème, à l’heure qu’il est la drogue ne sera surement pas récupérée par la police. Cette affaire qui relève du grand banditisme n’est pas prête d’être résolue. La possibilité qu’un « tonton », une sorte de mentor dans le milieu du trafic de stupéfiant soit le supérieur du policier ne soit pas écarté. Jonathan G. déclarait au début de son audition en août qu’il ne trinquerait pas tout seul :
« des têtes tomberont ».
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