La petite Maria Francesca a été inhumée à Wissous, ce lundi 5 janvier. La douleur, en écho à l’inhumanité d’un seul homme, a été immense, lors de l’enterrement, et partagée par des gens de tous bords, ayant fait acte de présence pour montrer leur soutien et que la France était toujours une terre d’accueil ne rimant pas toujours, comme le malheureux cas échéant, avec cercueil !
La polémique poursuit cependant son cours, loin d’être tranquille, suite au refus catégorique du maire de Champlan, Christian Leclerc, la semaine dernière, de donner une sépulture décente au nourrisson, dans sa commune.
Ce dernier, fustigé par les associations d’aide à la communauté rom, dans de sales draps médiatiques, désavoué par les politiques, a multiplié les déclarations contradictoires pour minimiser l’affaire et redorer son blason rouillé. Il aurait même finalement fait marche arrière, osant, dimanche soir, proposer un enterrement de l’enfant, dans la localité dont il tient les rênes, à sa famille endeuillée à l’extrême, qui a refusé catégoriquement. La nuit dernière, précédant les funérailles, la mairie a été visée par des actes de vandalisme.
Le bébé est passée, tristement et instantanément, à la postérité, comme le symbole outrageant de la discrimination visant les Roms.
Crédits Photo : Creative Commons
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