«Il y a de la provocation comme toutes les semaines, pas plus avec l’islam qu’avec d’autres sujets», avait assumé en septembre 2012, concernant une icône religieuse réputée inviolable, le caricaturiste Charb, directeur de publication de Charlie Hebdo.
Ce dernier fait, désormais hélas, pâle figure dans le cortège macabre des 8 apôtres de l’irrévérence, emportés par la mitraille, un mercredi 7 janvier 2014, qui fait entrer Charlie Hebdo brutalement dans l’Histoire !
L’hebdomadaire satirique, pour en revenir à septembre 2012, était alors l’objet une vive polémique et avait suscité le courroux de la communauté musulmane avec des dessins tournant en dérision le prophète de l’islam (toute représentation de sa personne étant interdite par les textes coraniques).
Charlie Hebdo a toujours fait face à des menaces ou des accointances de tous bords. Les plumes affûtées de ses rédacteurs, les crayons a la mine joviale de ses dessinateurs, n’épargnaient nul féal quelque soit son appartenance et éborgnaient le fléau de l’ignorance, porte ouverte à l’obscurantisme.
Ses «Unes» volontiers provocatrices ont marqué l’histoire de la presse. «Le Parisien» nous en a concocté un cocktail des plus Molotov !