Après les attentats en France, toutes les forces gouvernementales sont mobilisées pour remonter le réseau responsable de l’attaque et punir les coupables. L’enquête avance petit à petit sur la prise d’otage qui s’est déroulée à Vincennes, Amedy Coulibaly, mort lors de l’intervention des forces de l’ordre avait sans doute un ou plusieurs complices. Dans la nuit du 16 janvier, les forces de l’ordre ont arrêté 12 personnes qu’ils ont placé en garde à vue, elles sont soupçonnées d’avoir aider les frères Kouachi et Amedy Coulibaly en leur fournissant des véhicules et des armes. Le 20 janvier, quatre d’entre eux sont expédiés devant la justice française.
Quatre hommes ont été envoyés au tribunal ce mardi, l’objectif est de les mettre en examen pour que la justice puisse les surveiller avec attention. Pour l’instant aucune information n’a filtré concernant leur identité même si leur âge est connu (entre 22 et 28 ans). Côté attentat de Charlie Hebdo, pas d’autres informations n’ont été recueillies depuis la mort des frères Kouachi. Charlie Hebdo déchaîne les passions depuis la sortie de son exemplaire unique qui représente une fois de plus le prophète Mahomet mais cette fois-ci pas de violence, ni de phrase choque, juste « je vous pardonne ». Mais il se trouve que certains musulmans n’ont pas adopté Charlie le français, à leur yeux la publication de ce dessin en première page est un affront au prophète. Alors les africains (en majorité) sont sortis dans les rues de leur pays pour crier leur désapprobation.
Les protestations se propagent à travers le monde comme une dépression cyclonique ravageuse. De là où nous sommes, la réaction de ses hommes et femmes qui piétinent le drapeau français paraît complétement démesurée mais d’un autre côté, la France a démontré par sa marche républicaine qu’elle était déterminer à envoyer un message d’unité au nom de la liberté qui s’adresse à tous. Le problème dans un message, c’est l’interprétation qu’on en fait alors forcément les opposants et les opposés qui arrivent avec leur lots de « à mort Charlie » n’en veulent pas et le dénigrent tout comme la caricature du prophète Mahomet dessinée par les survivants de Charlie Hebdo.
Dans plusieurs pays, de nombreux manifestants sont sortis dans la rue pour se plaindre de Charlie Hebdo : Au Niger, au Mali, en Algérie, en Mauritanie, au Sénégal, en Turquie, au Pakistan, en Turquie (le président turc, Erogdan parlait récemment de « liberté limitée »), en Afghanistan (où le drapeau français a brulé) en Iran (qui dénonce un « excès d’expression » en France), en Tchétchénie où la moitié des habitants a participé à la manifestation, les rebelles de Syrie (toujours en lutte contre Bachar Al Assad depuis 2011) ou encore 200 islamistes radicaux défilant dans la bande de Gaza (Palestine).
François Hollande a répondu que la France « n’insulte » personne et défend ses « idées » tout en rappelant que le drapeau français exprimait toujours la liberté :
« La France n’a pas de leçon à faire, à aucun pays mais la France n’accepte aucune intolérance. Le drapeau français, c’est toujours celui de la liberté ».
Une liberté qui pourrait se retrouver grandement affectée par un excès de mesures sécuritaires appliquées par l’État. Le gouvernement ne doit pas encourager la privation et l’intrusion en faveur d’une lutte interne contre le terrorisme sous peine de voir des milliers de Charlie se répandre dans les rues françaises.
Source : le parisien/ Crédit photo : Creative Commons
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