Alors que le combat s’est intensifié dans l’est de l’Ukraine entre l’armée gouvernementale et les séparatistes, le duo franco-allemand Hollande-Merkel s’est rendu vendredi à Moscou rencontrer le président Poutine afin de négocier un projet de paix. La veille le président français et la chancelière allemande s’était rendu à Kiev.
Les négociations qui ont duré près de 5 heures ont été qualifiées de « constructives » selon une source proche du président français et ont abouti sur un accord quant à la préparation d’un texte pour un futur plan de paix, qui serait la mise en œuvre de l’Accord de Minsk (protocole, qui prévoyait un cessez-le-feu immédiat et le départ des « groupes armés illégaux » à l’Est de l’Ukraine). Cette accord avait était signé le 20 septembre dernier entre le gouvernement ukrainien et les séparatistes pro-russes, mais n’a depuis jamais été respecté.
Il a été prévu au terme de cette rencontre que le président russe s’entretienne dimanche par téléphone avec Petro Porochenko, François Hollande et Angela Merkel au sujet de ce même projet de paix. Cette initiative de paix franco-allemande apparaît comme celle « de la dernière chance ». Le président Hollande a d’ailleurs prévenu les russes : « l’option de la diplomatie ne peut être prolongée indéfiniment ».
En effet plusieurs responsables ukrainiens ont demandé des livraisons de matériel militaire à l’Alliance Atlantique. Si les États-Unis envisage cette option, la plupart des pays de l’Union Européenne opte pour une solution diplomatique, qui éviterait une montée supplémentaire de violence, d’autant que le dossier ukrainien est très délicat, et beaucoup redoutent une internationalisation du conflit qui rappellerait alors la guerre froide .
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