Article Mise à jour 25/02/2015 à 10h00
Selon Europe 1, des drones ont à nouveau survolé Paris dans la nuit de mardi à mercredi. Plusieurs points lumineux ont été aperçus dans le ciel parisien. Les policiers et des passants ont pu filmer les appareils qui ont été repérés la place de la concorde. De son côté l’AFP précise que des drones ont été aperçus à cinq reprises entre l’Assemblée nationale et les Invalides. La gendarmerie des transports aériens poursuit son enquête…
La police est en alerte depuis la nuit de lundi à mardi après le survol d’au moins cinq drones dans la capitale au dessus de plusieurs sites. Les pilotes qui ont été recherchés par les policiers pendant une grande partie de la nuit n’ont pas été appréhendés.
Selon la chaîne BFMTV qui révèle l’information ce matin, les engins auraient volé au dessus de secteurs sensibles comme la Tour Eiffel, la place de la Concorde ou encore la Bastille et même l’ambassade des États-Unis qui se situe dans le 8ème arrondissement de Paris.
Un survol préparé et coordonné ?
Selon une source proche de l’enquête qui s’est confiée aux journalistes du Parisien, celle-ci a déclaré « Il pourrait s’agir d’une action coordonnée mais nous n’en savons pas plus pour l’instant« . Ce survol qui aurait été préparé a été pris très au sérieux par les autorités qui ont confié l’enquête aux gendarmes des transports aériens (GTA). Quant à la police judiciaire, celle-ci est chargée d’enquêter sur des autres survols.
Les survols de Paris interdit aux drones !
Pour rappel, le survol de Paris est interdit par un arrêté du 20 janvier 1948 toujours en vigueur. Le survol des agglomérations ou des rassemblements de personnes n’est possible que dans le cadre d’une autorisation préfectorale délivrée après avis du service de la défense et de la direction régionale de l’aviation civile comme le stipule le site du gouvernement. Si la mise en œuvre du drone s’est fait en violation des règles de sécurité, les dispositions pénales du code des transports s’appliquent : peine maximale d’un an d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende (article L.6232-4 du code des transports).
Il vaut mieux donc prendre ses précautions et disposer d’autorisations pour pouvoir voler.
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