Le nom du bourreau, portant un masque noir, sur sept vidéos où il décapite -les souffrances doivent être horribles- plusieurs otages, vêtus en orange, du sanguinaire Etat Islamique (EI) et affublé du sobriquet de « Jihadi John », n’est plus le visage anonyme de l’horreur. Ce jeudi plusieurs médias anglo-saxons ont dévoilé son identité jusque-là des plus secrètes : Mohammed Emzaz !
La réserve est cependant de mise du côté des autorités britanniques : Scotland Yard a joué la carte du mutisme, sous prétexte que « l’enquête menée par l’antiterrorisme était toujours en cours ». David Cameron veut que ce criminel, parmi les plus recherchés de l’EI, dont la traque est de longue haleine, soit impérativement stoppé dans son escalade sur l’échelle de l’extrémisme : il a lui aussi laissé le doute planer sur l’état civil officiel de « Jihadi John ».
En revanche, le Centre d’études sur la radicalisation du King’s College de Londres (université parmi les plus réputées du pays), est allé dans le sens des médias en confirmant que l’identification lui « paraissait correcte ».
Selon le quotidien The Guardian, l’ennemi public aurait 26 ans et serait nanti d’un diplôme développeur informatique. Il se serait rendu en Syrie en 2012. La BBC indique qu’il n’est pas inconnu des services de renseignements occidentaux qui l’ont repéré lors de sa radicalisation ayant, par malheur, éclose en Tanzanie. Des accointances avec le groupe somalien des shebab étaient une piste évoquée initialement avant l’assurance qu’il était parfaitement formaté par l’EI rejoint à une date qui demeure inconnue.
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