James Bond va devoir se faire à cette idée augurant un recrutement inédit : des femmes, voire des mamans, seront appelées à officier dans le secteur sous-marin et très (trop ?) masculin de l’espionnage. C’est la recommandation majeure qui émerge d’un rapport parlementaire publié hier, qui fustige le sexisme, éclipsant les aptitudes jugées à fort potentiel de la gente féminine, des services secrets de Sa Majesté !
Les fonctionnaires britanniques sont, ce qui représente la moitié des effectifs dans leur globalité, aujourd’hui des femmes. Mais dans les services secrets, la donne n’est pas du tout la même : le MI5 (renseignements intérieurs), le MI6 (renseignements extérieurs), ou le GCHQ (service des écoutes), sont des organes gouvernementaux où seul un employé sur trois est de sexe féminin. Si on emprunte l’échelle de l’ascension professionnelle, on passe à un sur cinq.
Les parlementaires affirment la volonté farouche de féminiser ces agences, dont les initiales sont porteuses de rêve. Ils estiment qu’une maman est capable de participer, avec efficacité, à des missions de terrain, qui pourraient lui incomber, loin des sièges de bureau où on l’imagine injustement : les clichés risquent de disparaître et nous ne pouvons que souligner leur extinction, que nous souhaitons complète même si elle s’avère complexe !
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