2 des 12 victimes ayant perdu la vie sous la mitraille infâme des Frères Kouachi, le mercredi 7 janvier, au siège de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, verront leur acte de décès modifié. C’est la justice, ou plutôt la garde des Sceaux en personne, qui en a décidé ainsi.
Il s’agit de Cabu (tué par balles à l’âge de 76 ans), le caricaturiste infatigable (35 000 dessins croqués par son crayon affûté et futé), et de Frank Brinsolaro (le policier, âgé de 49 ans, dont la mission, spécialement dévolue, était la garde rapprochée de Charb).
En effet, selon des arrêtés pris, mercredi, par Christiane Taubira et publiés samedi au Journal officiel, leurs actes de décès, porteront la mention « Victime du terrorisme ». Cette mention découle de la loi sur la lutte contre le terrorisme adoptée en 2012 mettant en place une juridiction inédite suite à l’affaire Merah.
Cela implique, entre autres, aux enfants ayant perdu leur père et/ou leur mère de prétendre au statut de pupilles de la Nation. Notons que Frank Brinsolaro était l’heureux parent d’une petite fille d’un an avant sa disparition précoce et brutale !
Crédits Photo : Creative Commons
Un véhicule avait été vu les jours précédents cherchant dans le
quartier. Le jour j : personne en poste à l’entrée du bâtiment, aucune
enquête sur le véhicule qui traînait dans le coin. En sachant qu’en
matière de terrorisme, aucun garde du corps ni policier n’est compétent
(la preuve), c’est l’armée ou le GIGN qui le sont !