crédits photo : creative commons
Georges Tron, le maire UMP de Draveil dans l’Essonne, sera bientôt jugé aux assises pour viols aggravés et agressions sexuelles sur deux anciennes employées municipales, Eva Loubrieu et Virginie Faux. Il avait auparavant fait un pourvoi auprès de la Cour de cassation pour ne pas être jugé mais sa demande a été rejetée aujourd’hui. Une décision qui vient confirmer la position de la cour d’appel de Paris, qui, en décembre dernier, avait déjà infirmé le non-lieu du maire. Georges Tron, visé depuis 2011 par ces accusations alors qu’il était secrétaire d’Etat à la fonction publique et maire de la ville, continue néanmoins de nier les faits. Mais les deux plaignantes l’accusent sous prétexte de réflexologie plantaire, gestes qui auraient dégénéré en agression sexuelle.
L’affaire l’avait en tout cas contraint à démissionner du gouvernement le 29 mai 2011, et il avait perdu son poste de député de la 9e circonscription de l’Essonne en juin 2012. Son ancienne adjointe Brigitte Gruel est aussi poursuivie dans cette affaire, et est accusée de viol sur l’une des deux plaignantes, ainsi que de complicité de viols et d’agressions sexuelles aggravées.
l’Article a été lu [post_view time= »day »] fois aujourd’hui et lu [post_view] fois au total.