La deuxième personne, qui a bénéficié de la greffe d’un cœur artificiel Carmat, arbore un sourire des plus larges. Il s’agit d’un homme âgé de 69 ans qui a été opéré le 5 août 2014 à Nantes (Loire-Atlantique). Il a repris une vie s’inscrivant dans l’ornière de tout individu lambda, depuis l’autorisation médicale de regagner son huis, le 2 janvier 2015. Ce sexagénaire, qui souffrait d’une insuffisance cardiaque, véritable couperet pouvant lui ôter la vie à tout instant, avoue se sentir beaucoup mieux, 8 mois après son opération, ô combien délicate, mais réussite chirurgicale d’importance mondiale (la première transplantation de ce type avait été un échec, avec un décès du patient, seulement 74 jours après son passage au bloc opératoire) !
Coeur artificiel: huit mois après l’opération, le patient a une vie quasi-normale http://t.co/oF6Eg0Mh30 pic.twitter.com/FMmjT6e1WD
— BFMTV (@BFMTV) 3 Avril 2015
Monsieur M. (il a tenu a gardé l’anonymat) s’est confié lors d’une interview accordée aujourd’hui au Journal du Dimanche : il ne tarit pas d’éloges à propos de ce coeur artificiel Carmat, qui lui a permis de renouer avec le vélo (c’est un sportif invétéré et aguerri) et dont la seule contrainte majeure tient à ne pas oublier d’en recharger les batteries ! Il explique son enthousiasme ainsi : « Quasiment depuis le début, je n’ai pas l’impression de porter quelque chose d’étranger. Ce coeur, c’est moi. Il est devenu moi » ! Le professeur Carpentier, qui l’a opéré, est épaté par ce regain d’énergie aussi rapide, mais son patient voulant aussi, en boulimique de la vie, initier son petit-fils au judo, il a émis cependant quelques réserves à ne pas sous-estimer !
Crédits Photo : Pixabay
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