Crédits Photos: Illustration Espace / Pixabay
Dans tous les films de science-fiction du cinéma américain, les réalisateurs ont imaginé les pires scénarios qui pourraient arriver si jamais un astéroïde nous tombait sur la tête. De son côté, la Nasa qui étudie de très près les nombreux astéroïdes qui gravitent autour de la Terre travaillent actuellement avec l’Agence spatiale européenne (ESA = European Space Agency) sur un projet très sérieux baptisé Aida.
Destruction massive de cailloux…
Le principe d’Aida consisterait d’envoyer dans un premier temps une sonde de l’ESA permettant d’analyser le ou les astéroïdes représentant une réelle menace pour notre jolie planète bleue. Ensuite, la Nasa entrerait en action grâce à un vaisseau spatial inhabité conçut spécialement pour entrer en collision avec l’astéroïde ciblé, permettant ainsi sa destruction mais également le changement de sa trajectoire et ainsi éliminer tout danger avec la Terre.
Explications du projet Aida en vidéo :
Bien entendu, ce projet représente un travail colossal qui prendra plusieurs années de réalisation à la Nasa. Toutefois, pour ce qui est de la partie Européenne, l’ESA envisage d’envoyer sa première sonde en 2020 en direction du système binaire Didymos, un système composé de deux astéroïdes dont l’un est plus imposant que l’autre. Le plus petit des deux ayant pour rôle de tourner en orbite en adoptant le comportement d’une lune, ce qui lui vaut le terme de «Didymoon». C’est d’ailleurs sur celui-ci que la Nasa souhaite y envoyer son vaisseau Kamikaze permettant ainsi de voir le comportement de ce cailloux d’une longueur de 170 mètres à l’issue de ce futur crash-test spatiale. Si «Didymoon» venait à s’écraser sur Terre, il pourrait faire de gros dégâts sur une distance de 2 km.
Les chercheurs de la Nasa estiment que leur appareil pourra être capable d’approcher «Didymoon» a une vitesse fulgurante de 6km/s, soit plus rapide qu’une balle de fusil. Bien entendu avec une telle puissance d’approche, il ne restera plus rien du vaisseau spatial. En revanche, la sonde restée a proximité de l’astéroïde impacté, ne devrait rien rater du spectacle de ce crash grandeur nature. Elle devrait permettre aux ingénieurs de l’ESA d’étudier le niveau de déviation de la trajectoire de «Didymoon» après sa collision avec le vaisseau pour ainsi mieux anticiper les futures attaques.
Reste maintenant à patienter du moins jusqu’en 2020 pour voir si l’envoie de la sonde se déroulera comme l’envisage les membres de l’ESA.
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