Crédits Photos: Illustration Gare Parisienne / Pixabay
A Paris, les gares seraient les les zones les plus à risques pour notre cœur. C’est en se basant sur une cartographie détaillée de la capitale et sur le nombre d’arrêts cardiaques sur la voie publique entre 2000 et 2010, que les chercheurs du Centre d’expertise de Mort Subite de l’Inserm en sont arrivés à cette conclusion, relayée dans la revue médicale Circulation.
Bien que n’occupant que 1% de la surface de la ville (Paris a une superficie de 105 kilomètres carrés), les gares concentrent près de 20% des 1255 arrêts cardiaques recensés dans les rues parisiennes (hors hôpital et hors domicile) entre 2000 et 2010. Comment expliquer une telle nidification de ce fléau, pouvant s’avérer fatal, dans ces centres névralgiques de transport ?
Le stress est le bouc émissaire tout désigné mais d’autres facteurs ne sont pas à exclure. Selon Eloi Marijon, qui a supervisé l’étude, des mesures concrètes s’imposent comme « renforcer la présence des défibrillateurs dans ces lieux » et « continuer à sensibiliser le grand public à l’utilisation de ces appareils encore trop rarement utilisés en cas de problème » !
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