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Enfin ! Ce vendredi, le Sénat a autorisé à l’unanimité et sous les applaudissements, les supermarchés à distribuer leurs invendus alimentaires à des associations. Une mesure qui a été votée à l’occasion de l’examen du projet de loi sur « la croissance et l’activité » d’Emmanuel Macron mais qui doit, pour entrer en vigueur, être votée à l’Assemblée nationale.
Cet amendement défendu par la sénatrice de l’Orne et centriste Nathalie Goulet permet dorénavant aux magasins de commerce de détail ayant une superficie supérieure à 1000 mètres carrés, de « mettre en place une convention d’organisation de la collecte sécurisée des denrées alimentaires invendues encore consommables au profit d’une ou plusieurs associations d’aide alimentaire« . Elle a par ailleurs indiqué qu’un élu de Courbevoie dans les Hauts-de-Seine avait déjà mené une expérience de ce type dans sa ville et a ainsi distribué plus de 500 euros de nourriture chaque jour.
Il faut savoir que chaque année dans le monde, 1,3 milliard de tonnes de denrées alimentaires sont jetées à la poubelle, et environ 10 millions de tonnes pour la France, qui jette via chaque supermarché 20 à 40 kg de nourriture tous les jours. La France est donc particulièrement en retard en matière de lutte contre le gaspillage alimentaire. Nos voisins européens ont eux déjà ouvert la voie depuis quelques années, comme en Belgique, où les supermarchés sont obligés depuis 2013 de donner leurs invendus alimentaires aux associations. A Berlin, des frigos en libre-service ont été installés dans la ville pour y déposer de la nourriture.
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