Le constat du Service académique des examens et concours (Siec) en l’Île de France est sans appel, entre 2013 et 2014, le nombre de plagiat a augmenté dans cette région. Le plagiat correspond à une œuvre originale dénaturée, une copie que les élèves récupèrent la plupart du temps sur Internet. Depuis 2012, 423 tentatives de triche ont été punies dont 171 qui correspondent à l’utilisation du téléphone portable encore majoritairement utilisé par les fraudeurs.
Les TPE (travaux personnels encadrés) présents dans le dossier des lycéens, comptent pour le baccalauréat et sont souvent la cible du copiage. Le Siec est décidé à lutter contre les fraudes, une campagne a d’ailleurs démarré le 7 avril. L’organisme de contrôle voudrait toucher les directeurs d’établissement, les parents d’élèves, les enseignants et les étudiants en mettant à leur disposition des dépliants et des affiches à télécharger sur le site du Siec ainsi que les règles concernant les fraudes et les punitions encourues dans un dossier spécial fraude.
Dans le but de dissuader les tricheurs de voler un examen, le Siec prend le temps de traiter les dossiers, les résultats de l’examen n’arrive qu’en octobre dans la boite aux lettres quand un élève triche, ce dernier perd alors une année d’étude. Une question éthique se pose alors puisque les parents n’ont pas plus d’information que leur enfant s’étant égaré, ils ne peuvent anticiper l’avenir de leur progéniture surtout si l’enfant est mineur au moment des examens, ce qui peut entrainer par la suite de gros conflits familiaux si l’adolescent fautif est exclu du circuit scolaire.
Source : Lefigaro/Crédit photo : Créative commons
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