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Le cancer du sein est le plus fréquent des cancers détectés chez la femme, avec une femme touchée sur huit. Il existe des prédispositions génétiques (mère, grand-mère, sœur déjà porteur de la maladie par exemple…) cela représente entre 5 et 10% des cas. L’âge est aussi en cause; il est important de faire des mammographies après 50 ans et de consulter régulièrement un médecin spécialiste pour une palpation. Le coté héréditaire et l’âge ne sont pas les unique causes. L’alcool, la cigarette, le surpoids mais aussi l’absence de grossesse avant 35 ans ou encore les hormones présentent un risque.
Selon l’Institut National du Cancer, en 2012 près de 48 000 cas ont été estimés. Le premier symptôme est l’apparition d’une masse dans le sein, des ganglions au niveau des aisselles, des changements au niveau de la peau (couleur, forme, texture…). Même si le cancer du sein est une maladie qui se soigne, malheureusement certaines femmes en meurt encore aujourd’hui.
Actuellement, la contrainte de la mammographie (procédure désagréable), pourrait être remplacée en « prévention » par une simple prise de sang. Publiée sur le site Springer.com, une étude réalisée sur 838 femmes Danoise entre 1993 et 1996 grâce à leurs échantillons sanguins, ont permis la découverte de nouveaux biomarqueurs. Avec 80% de réussite le « biocontour » décrit, permettrait d’évaluer les risques de cancer du sein entre deux et cinq ans (après le premier examen) avant son apparition.
Comme pour beaucoup de maladies, plus la détection est précoce, plus le traitement sera efficace.