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Une étude de grande ampleur, émanant de l’Université de Montréal, de par sa durée (1999 à 2011), le nombre d’enfants impliqués (1940 âgés d’un an et demi à 13 ans) et leurs géniteurs ayant également répondu présent, vient d’être publiée dans la revue JAMA Pediatrics et met en lumière les zones d’ombre concernant deux troubles majeurs du sommeil : le somnambulisme et les terreurs nocturnes, à la dangerosité avérée !
Un lien héréditaire a été prouvé en ce qui concerne ces deux phénomènes incontrôlables, engendrant des réveils fréquents pour les terreurs nocturnes avec des cris et des pleurs, et des déambulations dont le guide serait l’inconscient pour le somnambulisme : le patrimoine génétique en est l’un des responsables, même si indépendamment de lui, les enfants peuvent, sans l’aval de leur ADN, les développer précocement !
L’étude en est arrivée à cette conclusion totalement inédite, avec les statistiques suivantes, qui actent de l’influence des gênes en ce qui concerne la qualité d’une nuit réparatrice : si un parent est touché par l’un de ces troubles du sommeil, le taux est de 47,4 % pour que celui-ci se transmette à sa progéniture ; ce taux grimpe en flèche, s’élevant à 61,5 %, quand les deux parents sont affectés : la vigilance parentale est de rigueur !