La toute jeune start-up lyonnaise Kallistem (fondée en 2012) vient d’annoncer détenir les clés scientifiques pour la création in vitro de spermatozoïdes humains. Ce serait une première mondiale -à nuancer cependant car aucune étude scientifique n’a été publiée pour en prouver l’efficacité- et la porte est entrouverte pour l’étape suivante : la fécondation, elle aussi in vitro, qui fera sauter les derniers verrous de l’infertilité masculine ! L’enthousiasme est de mise mais des recherches plus approfondies doivent se poursuivre cependant afin d’éviter tout danger pour l’homme et de permettre un lancement sur le marché prometteur et juteux de la fertilité en berne !
En effet, la fertilité,, faisant déjà grise, ne risque pas d’avoir le vent en poupe, dans les années à venir ! Les raisons sont légion en ce qui concerne la diminution de la concentration spermatique, apanage masculin sur le déclin : environnement (pesticides et pollution) et hygiène de vie (tabagisme et sédentarité) ! Le traitement de l’infertilité masculine pourrait être un marché appelé à franchir la barre des 2,3 milliards d’euros avec plus de 50 000 nouveaux patients par an. Ce sont, en tout cas, les prévisions de Kallistem qui entend bien se positionner dans la course à la fécondation « assistée » et a pris une sérieuse option d’avance sur ses nombreux concurrents !