3 stations météorologiques, ayant pour but de prélever l’eau et l’air, ont été victimes d’incendies volontaires, le week-end dernier. La piste criminelle s’impose d’emblée de l’ordre de l’évidence, toute coïncidence fortuite ayant été exclue, puisque les points d’attache de ces stations sont des sites nucléaires ! Cette proximité près de zones aussi sensibles en cas de facteurs accidentogènes se révèle inquiétante. Notons que pour l’instant, nulle revendication d’une action malveillante coordonnée n’est arrivée aux oreilles des forces de l’ordre ou des autorités étatiques !
Ce sont quatre incendies à la dangerosité extrême qui sont à relever. Trois en Bourgogne et un en Bretagne. En Bourgogne, qui paie un lourd tribut face à tant d’inconscience, une des stations météo est située à Salives, en Côte d’Or, tout près du site nucléaire de Valduc. Les deux autres ayant été en proie aux flammes se trouvent à Neuvy-sur-Loire, dans la Nièvre à proximité de la centrale de Belleville. Enfin, ce qui est moins alarmant, puisque la centrale bretonne est désaffectée, une quatrième station météo endommagée se trouve à Brennilis dans le Finistère !
Une enquête confiée à la gendarmerie a été ouverte pour dégradations volontaires ! Un indice oriente encore plus les personnes en charge d’éclaircir cette affaire opaque, sur la piste criminelle qui est presque retenue comme seule valable, excluant toute autre hypothèse possible : un dispositif de départ de feu a ainsi été retrouvé sur l’un des trois sites et plus précisément celui situé en Côte d’Or, ce qui constitue une preuve indéniable, en attendant d’autres éclaircissements, d’une affaire explosive portant atteinte à des sites nucléaires sous contrôle mais jusqu’à quand ?