Les robots médicaux ne sont pas une nouveauté et sont déjà largement utilisés (comme récemment avec le robot Google) mais le prototype dévoilé ce jeudi par une équipe de scientifiques italiens dans la revue britannique Bioinspiration & Biomimetic constitue une révolution technologique inédite appelée à bouleverser la donne chirurgicale à l’avenir (notamment celle qualifiée de mini-invasive) ! Le tentacule d’un poulpe en est l’inspirateur avec des propriétés, empruntées à l’animal marin, telles que la facilité à s’adapter quelque soit le milieu de par sa malléabilité ainsi que son caractère protéiforme qui lui permet de se mouvoir dans des postures incroyables que l’on peut multiplier à l’infini !
L’un des acteurs de cette percée : Tommaso Ranzani, qui repousse les frontières de la science, a expliqué à l’AFP, ce pour quoi la pieuvre avait été savamment étudiée afin d’en tirer tous les bénéfices possibles : « La pieuvre n’a pas de squelette et adapte la forme de son corps à son environnement. » Il sera alors inscrit dans le champ des possibles pour les chirurgiens, grâce à ce robot prometteur, de parvenir à des parties ou des organes du corps humain difficiles d’accès pour l’instant ! Le robot peut devenir flexible à l’envie, ce qui le démarque de ses concurrents à la rigidité qui constitue encore un handicap non négligeable au sein des blocs opératoires !
Voici sa description en quelques mots : le robot présente un bras constitué de deux modules semblables liés entre eux. Chacun de ces modules est divisé en trois chambres cylindriques manipulables indépendamment les unes des autres. Le robot, par une partie de son bras, est capable de maintenir un organe pendant qu’un autre procède à une opération, ce sans porter atteinte à l’un comme à l’autre. Ce robot a également le double avantage, que nous avions souligné plus haut, de pouvoir devenir flexible ou rigide, selon les situations délicates auxquelles il devra faire face, les tests ayant été probants, dans un avenir dont la date de mise en service est inconnue !