Dimanche soir, vers 22h, un homme âgé d’une trentaine d’années a tenté de faire de la propagande, en collant une affiche en faveur de l’État Islamique sur un véhicule de l’armée qui était garé dans le quartier juif de Sarcelles, pour assurer la sécurité des habitants du quartier au cours du plan Vigipirate, actif avec l’opération Sentinelle démarrée le 12 janvier 2015. Depuis plusieurs mois 830 sites considérés comme « sensibles » sont gardés par 10 500 militaires de l’armée française.
Comme le gouvernement a déployé beaucoup d’hommes et d’argent pour faire face à la menace que représente les extrémistes de l’Islam, la justice de France est implacable. Pour ce jeune homme, pas d’attente pour le jugement, qui a eu lieu ce mercredi en comparution immédiate d’après 20minutes. Pas de clémence non plus dans la peine prononcée par le tribunal correctionnel de Pontoise qui s’élève à 6 mois ferme pour avoir coller une affiche de propagande de Daesh, le chef d’inculpation retenu est l’apologie du terrorisme.
D’après une source policière, après l’annonce du verdict, l’homme aurait crié « Allah Akhbar » et menacé de brûler le commissariat. D’après les dernières mesures prises par le gouvernement, il devrait bénéficier d’un statut spécial en prison, comme l’isolement avec les autres détenus et un suivi psychologique adapté.
L’homme était « vêtu d’une « djellaba » quand il a collé une une affiche avec un texte glorifiant l’EI. La police est alertée et se rend sur place, après une rapide traduction de la langue arabe écrite sur le papier, les policiers constatent la propagande et se lancent à la recherche du suspect qu’ils retrouveront facilement dans le quartier un peu plus tard. L’individu a été immédiatement placé en garde à vue et interrogé, il était déjà connu des services de police.