La pilule est amère à digérer pour les étudiants toulousains concernés par ce cafouillis administratif au niveau de l’attribution des salles ou amphis pour la validation de leur second semestre. L’Université Jean Jaurès, sur le campus du Mirail à Toulouse (Haute-Garonne) a été incapable d’accueillir et de permettre le passage des épreuves d’anglais, jeudi 21 mai, de 50 promotions, soit plus de 3 000 étudiants, du jamais vu dans l’histoire de l’établissement, selon nos confrères de La Dépêche du Midi !
La veille de l’épreuve en fin de journée, les étudiants ont été avertis, comble des combles, par un communiqué sur une plateforme numérique, ou l’université a annoncé que les épreuves « ne pourront avoir lieu du fait de circonstances indépendantes de notre volonté » ! Le tout serait en fait, bruit répandu par divers responsables d’associations étudiantes, qui ne cachent pas leur colère, à un télescopage, loupé organisationnel magistral, deux examens ayant été prévus en même temps au même endroit !
Solution de facilité et dont les étudiants ne se félicitent pas, l’examen a été tout bonnement annulé ! L’université, sur laquelle l’orage gronde, a déclaré aux intéressés que « la note de 10/20 leur serait attribuée par défaut », pour le second semestre, supprimant « les éventuelles notes obtenues en cours du semestre en anglais ».
Cette valse, à s’en marcher sur les pieds, des épreuves et cette note qui n’a rien de transcendante et qui de surcroît a été imposée de fait, suscitent bien des soucis aux étudiants courroucés et à la frustration extrême d’une étudiante : « J’avais 18 de moyenne sur le semestre, et je me retrouve avec 10, c’est honteux ! ». Résultat pénalisant au possible pour l’accès à certaines filières sélectives : un mince espoir demeure cependant avec une session de rattrapage le 29 juin à venir !