Le monde du football vient d’être bousculé, il y a quelques jours par deux procédures de justice ont été lancées par les États-Unis et la Suisse qui demandent à interroger 9 personnalités du foot qui sont membres de la FIFA (Fédération Internationale de Football Association) ainsi que 5 de leurs partenaires. Ces deux affaires, fortement évoquées dans la presse, ne peuvent qu’influencer le résultat de l’élection du président de la FIFA qui doit avoir lieue demain.
Pour Sepp Blatter, actuellement en poste, cette action de justice tombe très mal. Michel Platini, le président de l’UEFA a demandé la démission de son collègue de travail et publiquement en conférence de presse soutenu l’autre prétendant à la gestion de la FIFA, le prince jordanien Ali bin Al-Hussein :
« Nous avons suivi comme vous tous, grâce à vous , un peu tout ce qui s’est passé ces derniers jours. Je suis dépité, je suis écœuré et j’en ai marre. »
« Demain, à l’élection du président une très très grande majorité des associations nationales européennes vont voter pour le prince Ali ».
Pendant le congrès, Michel Platini a demandé à parler au Sepp Blatter en privée mais ce dernier lui a dit de s’exprimer publiquement et il a demandé de démissionner du poste pour l’image de la FIFA. Il a réitéré sa demande en privée un peu plus tard et M. Blatter a refusé.
D’autres personnalités du football appellent à reporter l’élection du président de la FIFA comme Luis Figo qui pensait un temps s’y présenter puis s’est finalement retiré. D’après l’Equipe, voici ce qu’il a déclaré sur son compte Facebook :
« Je répète ce que j’ai déjà dit la semaine dernière : ce qui est prévu vendredi à Zurich n’est pas une élection. Il y a désormais beaucoup de gens qui pensent comme moi. Ce serait une erreur que de maintenir l’élection ».
Sepp Blatter, qui gère la FIFA depuis 40 ans, a de l’expérience et n’a rien laissé paraitre pendant le 65e Congrès de la FIFA ce matin. Il a assuré qu’il coopérerait avec les autorités américaines et suisses :
« Nous allons coopérer avec les autorités afin que chaque personne responsable soit punie. La corruption n’a pas sa place dans la FIFA ».