Nouvelle-Zélande : hécatombe surprise de millions de crustacés à Whangarei

Les autorités néo-zélandaises ont ordonné l’ouverture d’une enquête officielle pour déterminer les causes d’une énorme hécatombe de crustacés sur la plage de Ngunguru Sandspit près de Whangarei, capitale de la région du Northland. Des millions de crustacés sont entrain de pourrir sur cette plage en dégageant une odeur nauséabonde de fruits de mer en pleine décomposition. Les autorités de Nouvelle-Zélande sont donc intervenues quand Aaron Franklin, un ingénieur du coin a alerté les autorités et leur a transmis son constat alarmant : plus d’un million de coques, de tuatuas et de pipis sont mortes sur la plage et près de l’embouchure de l’estuaire.

Après avoir reçu l’alerte, les représentants du Conseil régional de Northland ont confirmé que la zone était infestée par les crustacés et donné l’ordre de prélever des échantillons pour comprendre les raisons de cette hécatombe surprise. Par mesure de sécurité, les autorités ont vivement conseillé à la population de ne plus consommer de fruits de mer tant que les analyses n’auront pas apporté de réponses. Les habitants de la région ne savent pas encore quand ils pourront de nouveau manger des fruits de mer, le Ministère des Industries Primaires (MPI) a fait savoir que ce genre de procédure pouvait durer longtemps :

     « Les enquêtes de ce genre peuvent exiger des tests complexes et il est actuellement trop tôt pour dire combien de temps cela pourra prendre ».

Nature Alerte, qui rapporte cette information, précise que la région a été frappée d’une hypoxie soudaine, les niveaux d’oxygène sont tombés très bas entrainant rapidement la mort des êtres marins. Une théorie selon laquelle les crustacés serait morts à cause des courant océaniques qui auraient emporté avec eux, une trop forte dose de dioxyde de carbone dans les zones à forte concentration de crustacés. À ce stade de l’enquête, cette hypothèse ne peut être validée, d’autres analyses sont nécessaires avant de confirmer quoi que se soit.

Mathilde F.: