Décidément, les États-Unis sont encore et toujours la plus belle cible pour les hackers du monde entier, surtout depuis qu’Edward Snowden a révélé les abus de la sécurité américaine en matière de surveillance. Hier, les américains ont subit une autre attaque qui concerne plus particulièrement les agents fédéraux, les données personnelles de quatre millions de fonctionnaires ont été subtilisées par des pirates expérimentés.
D’après un responsable américain qui s’est adressé à l’agence Reuters, il s’agirait d’un attaque venant de l’étranger et probablement de la Chine. Le gouvernement américain est toujours sur les starting blocks quand il s’agit d’accuser les chinois d’une attaque informatique. En même temps, ces deux pays se livrent une guerre informatique virulente d’après James Comey, directeur du FBI.
Cependant, le gouvernement chinois n’a encore jamais attaqué directement le système fédéral américain, généralement, la Chine attaque les sociétés américaines pour trouver des failles et faire plus de profit. Si les chinois sont bien les responsables du vol des identités et données privées de 4 millions d’employé d’État américain alors un nouveau cap a été franchi, il s’agit d’une attaque directe du gouvernement des États-Unis qui pourrait coûter très cher aux personnes situées derrière les machines.
Pour l’instant, pas de preuve, juste des accusations lancées par les américains qui ont tendance à accuser les chinois (quand ce n’est pas les russes) dès que leur système informatique est touché. L’un des porte-parole de l’ambassade de Chine à Washington estime que ses accusations hypothétiques sont contre-productives et irresponsables.
Le FBI est chargé de retrouver les auteurs du piratage de l’Agence de gestion du personnel en commençant leur enquête par une étape de localisation : cette attaque est-elle partie de Chine ou d’ailleurs ?
Il y a quelques temps déjà, des sites internet américains ont été touchés par le « grand canon », un outils de censure puissant. Pour trouver les responsables, les États-Unis ont demandé la coopération de la Chine, Washington attend les résultats de cette enquête.