Une chauve-souris porteuse de la rage découverte dans l’Oise

À Gouvieux dans l’Oise, une chauve-souris atteinte par la rage a été trouvée par deux personnes. Le 10 juin, la préfecture du département a publié un communiqué pour prévenir la population et rappeler les règles élémentaires de sécurité. L’Institut Pasteur de Paris a confirmé ce cas de rage dans l’Oise, c’est la première fois qu’un animal contaminé par la rage est retrouvé dans cette région.

Les deux individus qui ont découvert la bête ont été immédiatement envoyé au centre antirabique de l’hôpital de Compiègne pour disposer d’un traitement préventif. Leur état de santé n’est pas en danger. D’après le communiqué :

     « La rage des chiroptères est due à un virus de la même famille mais différent de celui de la rage dite « vulpine », affectant principalement le renard. Les transmissions à d’autres espèces dont l’homme n’ont été que très rarement observées en Europe ».

Il n’y a plus eu de cas de rage vulpine en France depuis 2001. Généralement, les seuls cas de rage détectés proviennent d’importations illégales de chiens venant d’un pays où sévit la rage comme en Afrique du Nord. Certaines chauve-souris sont parfois porteuses du virus en France mais un réseau national de surveillance a été constitué, il n’a découvert qu’une soixantaine de cas depuis 1989 sur plus de 2000 chauve-souris étudiées.

La préfecture recommande au public qui tomberait sur une chauve-souris de prendre des précautions :

     « La préfecture de l’Oise souhaite rappeler, dans ce contexte, que les chauves-souris sont des animaux sauvages et protégés. Il est donc important de ne pas les toucher, ni de les manipuler, ni de chercher à les attraper. En cas de découverte d’un spécimen blessé ou mort, il convient de contacter la direction départementale de la protection des populations ».

Le communiqué rappelle également les règles élémentaires à suivre en cas de contact avec un animal affecté :

     « En cas de contact et surtout de griffure ou de morsure par l’animal, il convient de nettoyer immédiatement la plaie avec du savon et de rincer abondamment avant d’appliquer un désinfectant. Un avis doit alors êtres pris rapidement auprès d’un médecin ou directement auprès d’un centre antirabique qui estimeront l’opportunité d’une prise en charge médicale préventive ».

Mathilde F.: