C’est un arrêté publié au journal officiel, ce dimanche 21 juin, par le ministère de l’Éducation nationale, qui n’a pas manqué de susciter la surprise et même l’exaspération de certains membres du corps professoral et des organisations de parents d’élèves, ayant pointé du doigt deux matières amputées ou totalement retirées de certains cursus menant à l’obtention du bac général, sacrifiées -selon les langues les plus mauvaises- sur l’autel d’une éducation civique renforcée et désirée, par la ministre Najat Vallaud-Belkacem, dès la rentrée prochaine, malgré des réticences ! C’est Vincent Peillon qui avait eu l’idée novatrice de cette « morale laïque » !
En effet deux matières pourtant fondamentales, aptes également à former de bons citoyens, ont bel et bien une place importante à jouer dans l’assimilation des valeurs républicaines, à savoir l’histoire-géographie et son devoir de mémoire (2h30 d’histoire-géographie ont été ôtées en première S) et la philosophie (qui signifie en grec ancien : amour de la sagesse) qui a également vu son programme coutumier bouleversé (mini-séisme avec la disparition totale de ses 8 heures d’enseignement par semaine en terminale L, dont elle constituait la matière fondamentale ! Il en est de même en terminale ES avec ses 4 heures hebdomadaires portées disparues !) !
Les erreurs seront corrigées.
En tout cas, Najat Vallaud-Belkacem est dans de beaux draps d’embarras et se voit dans l’obligation de ne pas faire une promesse spécieuse mais, étant dans la ligne de mire des polémistes du clavier, de rectifier le tir en visant juste cette fois ! Et une rentrée scolaire ne se prépare pas la veille pour le lendemain !