A 24 ans, Lauren Wasser avait tout pour elle : le rêve américain lui tendait les bras ! Fille de deux mannequins, elle se destinait à emprunter la voie de ses parents et nul doute que sa beauté indéniable aurait fait chavirer les podiums ! Autre atout majeur, sportif celui-là, elle était férue de basket, sport où elle excellait, et ce à un niveau loin de l’amateurisme ! Mais un jour d’octobre 2012, comme elle le confie en exclusivité et pour la première fois au site Vice, elle a été victime d’un souci de santé qui aurait pu s’avérer fatal, à cause d’un produit que les femmes, soumises aux cycles menstruels, utilisent : un bénin tampon hygiénique !
Lors d’une soirée festive, elle s’est soudain sentie mal, soupçonnant une grippe en gésine, ce que lui ont confirmé ses amis, lui trouvant une « mine horrible » ! La jeune femme est rentrée chez elle, par mesure de précaution, mais sans nouvelles d’elle au bout de deux jours, sa maman s’est déplacée pour prendre son pouls de vive voix, et l’a découverte, évanouie sur le sol de sa chambre ! Sa vie ne tenait alors qu’à un fil car passée l’hospitalisation en urgence, le verdict couperet est tombé : Lauren Wasser a été victime d’un syndrome de choc toxique (SCT) à cause d’une bactérie affectant ses organes vitaux, surtout sa jambe droite qui n’a pu être sauvée !
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— HardCandy (@maihardcandy) 18 Juin 2015
La gangrène, en passe de se généraliser, l’infection s’étant propagée à grande vitesse, a pu lui être évitée mais l’amputation d’une partie du pied gauche et de la jambe droite dans sa partie située en dessous du genou, s’est avérée inévitable ! Le degré de souffrance physique ressenti par Lauren Wasser semble avoir été énorme à son réveil, avant que le corps médical lui explique la nécessité d’une opération invalidante pour son avenir terni, mais indispensable afin de la mettre définitivement hors de danger : « C’était la plus atroce douleur que je n’avais jamais ressentie – Je ne sais même pas comment vous la décrire » !
Ce combat pour la vie gagnée, Lauren Wasser, aujourd’hui âgée de 27 ans, qui ne cache pas d’être passée par un épisode répressif, a su rebondir et est présente sur tous les fronts : sa prothèse n’a pas été un obstacle insurmontable à s’épanouir comme mannequin, sa voix se veut désormais l’écho de femmes ayant traversé la même épreuve ! La jeune femme s’est ainsi engagée dans un combat pour la prévention des risques liés à l’utilisation de ces tampons, réclamant en outre des notices plus explicites, et ne cache pas l’immense espoir qu’elle caresse : pouvoir défendre cette cause, devant le Congrès américain, cet automne !