La canicule qui touche le sud du Pakistan est entrain de causer bien du mal à la population pakistanaise. D’après Saeed Mangnejo, l’un des haut responsable des services de santé de la province du Sind, 692 personnes ont perdu la vie à cause des fortes températures ressenties dans cette partie du pays qui atteignent parfois les 45°C. Comme à Karachi, l’une des plus grande ville du pays, où la population vit une dure épreuve, avec des pannes électriques répétitives qui perturbent l’approvisionnement en eau de la ville.
Les services hospitaliers font face à une arrivée massive de patients qui présentent des symptômes liés à la chaleur, ils souffrent de déshydratation, d’hypotension ou de problèmes gastriques. L’un des plus gros hôpital du pays nommé Jinnah a soigné près de 3000 personnes victimes d’un malaise dû à la chaleur étouffante et fait état de 200 personnes décédées. Les services mortuaires de la ville ne peuvent pas prendre en charge tous les corps des victimes, les familles doivent les garder chez eux.
Les autorités pakistanaises ont déclaré l’état d’urgence dans tous les hôpitaux de la région du Sind pour tenter de sauver un maximum de monde. Les médecins en vacances ont été mobilisés ainsi que les militaires qui aident à installer des camps et des centres médicaux et distribuent de l’eau et des sels. Le gouvernement du Pakistan a augmenté le stocks de médicaments pour faire face à cette crise mais il est tout de même critiqué par la population qui estime que la compagnie d’électricité K-Electric et les autorités auraient pu éviter de nombreux morts en étant plus efficace.
Le pauvres qui vivent dans des quartiers de Karachi non-alimentés en électricité, sans eau courante, ni air conditionné mais aussi les personnes âgées, tout comme les malades, sont les premières victimes de cette vague de chaleur. D’après Le Dauphiné.com, le gouvernement a décrété ce mardi comme un jour férié pour inciter la population à rester calfeutrée chez elle.
Durant cette période de l’année, se déroule le ramadan au Pakistan, nombreux sont ceux qui y participent et s’abstiennent de boire et manger du lever au coucher du soleil. Tahir Ashrafi, l’un des leader religieux du pays a recommandé aux plus vieux et aux faibles de ne pas participer expliquant que le Coran l’autorise « pour préserver la santé de ceux qui risquent de tomber malades ou mourir » s’ils ne se nourrissent plus pendant trop longtemps.