NASH : la cirrhose imputable à trop de gras et trop de sucre affolant les médecins !

Habituellement associée à un alcoolisme chronique ou à une hépatite protéiforme, la cirrhose du foie vient de débaucher deux nouvelles recrues de choix, dont la plupart des individus sont des consommateurs avérés, à savoir le sucre et le gras, qui deviennent néfastes, si l’excès l’emporte sur la modération : maudit pêché de gourmandise ! Cette nouvelle n’est certainement pas du goût des parents, puisqu’elle élargit la menace d’un cancer précoce, même chez leurs enfants, à l’alimentation parfois loin d’être saine et équilibrée, l’obésité infantile les affectant de plus en plus !

Bref, hommes et femmes, quelque soit leur âge, peuvent contracter cet maladie du foie, qui porte le nom américain de NASH (« non-alcoholic steato hepatitis ») ou stéatohépatite non alcoolique dans la langue de Molière  : même si elle est en train de s’installer sur le continent européen (une personne sur trois serait en surpoids, avec un IMC supérieur à 25, en France), c’est aux Etats-Unis et et en Amérique centrale, qu’elle sévit sournoisement, posant un problème réel de diagnostic, ses prémices étant toujours asymptomatiques, d’où une détection parfois trop tardive pour la soigner !

Comment y faire face ? Combien de personnes, ici ou ailleurs, sont réellement affectées, sans le savoir ? C’est à l’individu de se responsabiliser, en premier lieu, avec l’adoption d’une hygiène de vie plus bénéfique pour sa santé ! Notons que se déroule depuis jeudi et ce jusqu’à samedi soir, un colloque de 250 spécialistes du foie, à l’Institut Pasteur, réunis pour un brainstorming que nous souhaitons des plus fructueux, afin d’accoucher de parades et/ou de solutions (le constat d’impuissance prévaut malheureusement pour l’instant) et de sensibiliser le corps médical !

Eric F.: