Les larmes sont le liquide lacrymal, reflet de notre état intérieur, coulant le long de nos joues. Normalement, elles sont secrétées par réflexe (le faisceau très large des émotions allant de la tristesse la plus profonde à la joie la plus indicible) mais peuvent également être feintes (on pense aux comédiens de tous temps et aux pleureuses dans l’Antiquité) ou témoigner d’une réaction de défense de l’organisme (le sulfinylpropane qui attaque l’œil quand on épluche un oignon en demeure l’exemple le plus emblématique par excellence) !
Saviez-vous cependant que si nous en avons tous, leur composition moléculaire diffère d’une personne à l’autre, un peu comme les empreintes digitales, si semblables de prime abord ? Le photographe néerlandais, Maurice Mikkers, fort de constat scientifique, a passé au crible d’un microscope officiant aussi comme appareil photographique, l’infiniment petit à la beauté infinie, ce qui constitue une grande première et l’ensemble des clichés attestent d’un travail d’orfèvre : vous pouvez les retrouvez (attention les yeux !) sur le site Medium.com !
Maurice Mikkers n’a pas eu à aller chercher très loin pour recruter des volontaires et collecter dans une micro-pipette un extrait de leurs larmes : il a tout simplement fait appel à ses amis qui se sont prêter volontiers à ce jeu aux assises scientifiques mais aux fins artistiques ! Il a procédé ensuite ainsi avant les clichés : il faut attendre que la larme (une seule à la fois par prise de vue), déposée sur une lame microscopique, cristallise enfin (sa salinité est une de ses propriétés fondamentales) et puisse se prêter à un « shooting » de star !