Dimanche soir à Jos, capitale de l’État du Plateau au Nigeria, deux explosions ont retenti causant de nombreux blessés. D’après Mohammed Abdulsalam de l’Agence nationale de gestion d’urgence (NEMA) :
« Pour le moment, nous avons 44 morts et 47 blessés en provenance des deux sites des explosions. »
Le porte-parole de la police locale, Emmanuel Abuh, a situé ces deux attaques :
« L’une a eu lieu dans le parc de Bauchi et l’autre près de la mosquée de Yantaya ».
D’après le Figaro, aucune revendication ne s’est produite après les attaques, Boko Haram n’a pas fait savoir qu’il en était le commanditaire cependant six attaques sanglantes menées dans le nord-est du Nigeria depuis mercredi viendrait de lui. D’autant plus que la ville de Jos est régulièrement ciblée par le terroriste.
Depuis la date de l’élection du président nigérian, Muhammadu Buhari, le 29 mai, Boko Haram a été très actif, ses soldats ont tué près de 500 personnes en même pas deux mois en utilisant trois tactiques d’approche différentes : fusillades, explosions programmées et attentats-suicides.