Depuis plusieurs jours, la France est exposée à une canicule sans précédent. Des températures qui donnent lieu à des actes illégales commis par certains habitants de la région parisienne qui ont trouvé un moyen facile pour se rafraichir en ouvrant les bouches à incendie
Des actes qui peuvent entraîner de grosses amendes forfaitaire
Vandaliser une bouche d’incendie est strictement interdit mais malgré cela, nombreuses d’entre elles continuent d’être ouvertes depuis le début de l’été. Selon le syndicat des eaux en Ile-de-France, ce ne sont pas moins de 300 bornes qui ont été vandalisées. Ces dernières sont avant tout utilisées pour un rafraichissement ou même des batailles d’eau rangées en pleine rue comme nous avons pu le constater via les nombreux clichés qui ont été postés sur les réseaux sociaux !
Ces scènes se sont également reproduites dans le Nord de la France, obligeant plusieurs villes à prendre des arrêtés municipaux afin de sanctionner au plus vite les fauteurs de trouble. Et il est préférable que ces derniers cessent au plus vite leurs méfaits puisque tout contrevenant s’expose à un amende forfaitaire pouvant grimper jusqu’à 9.000 € suivant la commune ou a été commis l’acte gratuit de vandalisme !
Selon le Syndicat des eaux d’Ile-de-France (Sedif) qui a été contacté par la chaîne d’information BFMTV, près de 200.000 m3 d’eau ont été gaspillés à la suite de ses dégradations, ce qui représente une consommation en eau de 2.000 habitants sur près d’une année.
Plusieurs jeunes barrent la circulation à Nanterre après avoir ouvert une bouche d’incendie !
Plusieurs accidents
Le faite de dégrader une borne d’incendie peut parfois causer des accidents comme celui survenu à Bobigny en Seine-Saint-Denis ou un jeune homme a été violemment projeté après l’ouverture d’une bouche.