La Fête nationale, en mémoire de la prise de la Bastille, symbole de l’absolutisme royal, aux prémices de la Révolution française, s’est déroulée comme à l’accoutumée aujourd’hui (le 14 juillet) mais il est à noter, au plus grand regret de ceux qui en appellent à l’adhésion citoyenne découlant de cet événement historique fédérateur, que des violences urbaines se sont invitées, la nuit dernière, en marge des festivités, détruisant outrageusement et gratuitement des biens publics d’Ile-de-France !
Si le gâchis matériel et volontaire est énorme, les forces de l’ordre sont intervenues au plus vite, au vu du nombre d’appels les submergeant ou suite à des repérages lors de rondes, et ont procédé parfois à des interventions de façon musclée, ayant débouché sur des interpellations à la pelle ! Ce ne sont pas moins de 100 personnes qui ont été placées en garde à vue à Paris, 109 en Seine-Saint-Denis et 50 en Seine-et-Marne (statistiques hélas pas statiques) : 250 au total selon l’AFP !
Les particuliers n’ont pas non plus été épargnés, surtout en ce qui concerne, leur très cher véhicule (nous parlons du coût financier de ce dernier qui nécessite souvent la souscription d’un crédit pour se l’offrir) car des incendies de voitures ont brillé de mille feux par leur bêtise ! Quant aux collectivités locales, il est fort curieux que les délinquants (qui à la surprise de la police sont parfois des primo-délinquants sans aucun casier) se soient attaqués à des structures d’accueil et d’écoute !
Mettre à mal l’investissement humain et financier à leur attention suscite l’incompréhension mais c’est l’indignation qui prévaut à l’annonce de la détérioration de crèches, écoles ou autres nombreux établissements scolaires que des membres de leur famille, aux âges différents, fréquentent presque sans aucun doute ! Pour clore le tableau de cette nuit noire plus que rose, les bris de vitrines, volant en éclats, fenêtre ouverte ensuite à un libre service illicite, sont hélas aussi également à déplorer !