La ville des Ulis a connu des scènes de guérilla urbaine survenues durant deux nuits consécutives du 13 au 14 et du 14 au 15 juillet. Durant la première nuit de tension, c’est le commissariat des Ulis implanté au cœur des cités qui a été attaqué par plusieurs individus.
Une cinquantaine d’individus armés s’en sont pris au commissariat de police local en jetant divers projectiles en direction de celui-ci. Plusieurs effectifs de police sont arrivés rapidement pour sécuriser la zone ou pendant près de cinq heures, les forces de l’ordre et les jeunes se sont affrontés comme l’explique le site Atlantico. Des voitures ont été incendiées dont un véhicule de la police.
Le même mode opératoire
Les affrontements ont débuté par des jets de mortiers tiré pas les jeunes de manière à provoquer les forces de police avant que cela ne dégénère en une véritable bataille de rue entre individus et policiers.
La guerre dans la ville !
Les forces de l’ordre ont du riposter à l’aide de grenades lacrymogène mais également par des tirs de flash ball pour disperser le groupe déterminé à faire face aux policiers. Pendant cette première nuit, un jeune d’une vingtaine d’années qui ne participait pas aux violences a été gravement touché à la tête par un projectile. La victime a été transportés à l’hôpital d’Orsay pour se faire poser une vingtaine de points de suture au front. Les proches de la victime organisent une marche en son honneur ce samedi à partir de 14h30 à la mairie selon Le Parisien.
Au cours de la deuxième nuit, de nouveaux affrontements violents ont éclaté, ce qui a également impliqué la mise en place d’un effectif important de policiers avec l’appuie d’unités de la BAC. Ces nouveaux affrontements ont duré près de deux heures.
Plusieurs jeunes interpellés
Toujours selon nos confrères du Parisien, des interpellations ont eu lieu aux Ulis ce jeudi matin. Au total, cinq jeunes ont été appréhendés après avoir été formellement reconnus pendant les affrontements qui ont eu lieu lors de la seconde nuit. Les policiers qui ont procédé à plusieurs perquisitions ont retrouvé des éléments matériel, preuves de leurs implications dans la guérilla urbaine de la veille.
Ce n’est pas la première fois que le commissariat des Ulis est visé. L’année dernière, ce dernier avait essuyé des tirs de mortiers mais également des jets de pierre par plusieurs individus. L’une des vitres du bâtiment avait été brisée et une voiture avait été dégradée.