Mariano Rajoy farouchement opposé à l’indépendance de la Catalogne

La guerre pour l’indépendance de la catalogne est de nouveau déclaré en Espagne depuis que les indépendantistes ont décidé de créer une nouvelle union nommée « Junts pel Sí » qui signifie « ensemble pour le oui ». Ses membres ont fait part de leur ferme intention de déclarer officiellement l’indépendance de la Catalogne juste après les élections régionales de fin septembre si le gouvernement de Madrid continue à faire obstacle à une « Catalogne indépendante ».

Ce groupe est constitué de Convergence démocratique de Catalogne (CDC), le parti d’Artur Mas, le président de la région catalane, de la gauche républicaine de Catalogne (ERC) ainsi que de plusieurs associations civiles. Parmi les personnalités qui le soutiennent, Euractiv cite l’ancien entraineur du FC Barcelone qui se dit prêt à se joindre à l’Union catalane qui met la pression sur le gouvernement de Mariano Rajoy en le défiant avec la menace d’une séparation avec l’État espagnol et l’UE. Il n’est pas impossible de voir naître prochainement une constitution catalane, ses membres entrevoient sa rédaction en cas d’une déclaration d’indépendance officielle.

Le 9 novembre 2014, un référendum s’est déroulé en Catalogne où 2 millions d’espagnols se sont déplacés aux urnes. Le « oui » de l’indépendance avait remporté 80% des suffrages alors Arthur Mas, président de la région a décidé de tout tenter pour mettre en œuvre cette indépendance. Si l’élection du 27 septembre est remportée par les indépendantistes alors ils passeront outre la constitution de l’Espagne en en créant une nouvelle.

Mais l’État espagnol est bien décidé à se battre jusqu’au bout pour garder la région de Catalogne. Mariano Rajoy, le premier ministre espagnol, impose sa loi ou plutôt la loi espagnole en brandissant la constitution. Il a la ferme intention de ne pas laisser la région catalane lui échapper et se dit prêt à intervenir si une action illégale est menée. Déclarer l’indépendance de la Catalogne est illégale au regard de la constitution, ce simple fait constituerait donc un argument suffisant au gouvernement espagnol pour entamer des procédures de justice à l’égard de tous ceux ayant participé à cette déclaration. L’État espagnol ira-t-il si loin pour régler ce conflit ?

 

 

Mathilde F.: