L’émotion est vive chez les Dijonnais et le PS pleure également l’un des siens : leur maire, Alain Millot, 63 ans, est décédé ce matin, des suites d’un cancer ! L’homme avait pris expressément le relais de François Rebsamen, lorsqu’il avait été nommé au gouvernement comme ministre du Travail et de l’Emploi ! Notons que tous les saluts sont unanimes et élogieux concernant l’homme politique trop tôt disparu : son humanité et son humilité n’ont cessé d’alimenter un capital-sympathie, discrètement affiché, que beaucoup peuvent lui envier ou devraient s’inspirer, car cédant à l’ivresse prétentieuse du pouvoir !
Alain Millot, ne voulant pas cacher son état de santé préoccupant à ses administrés, avait annoncé, par le biais d’un communiqué de presse, sa maladie dès ses prémices : dans ce dernier, il avait affirmé qu’il resterait jusqu’au bout le maire de tous les Dijonnais et Dijonnaises et qu’il avait une confiance totale envers les soins pouvant lui être prodigués que ce soit en mode ambulatoire ou bien en milieu hospitalier, le tout au sein de la communauté urbaine du Grand Dijon (dont il était également le président depuis le 18 avril 2014) !
Il connaissait Dijon (pour y être né le 15 avril 1952) et avoir gravi les échelons du pouvoir dans cette même cité, jusqu’à la consécration ultime, avec la mandat de maire, d’une durée écourtée tristement, de un an et trois mois, sa nomination remontant au 5 avril 2014 ! Inscrit au PS en 1980, il était devenu le bras droit de François Rebsamen (élu maire de la capitale burgonde en 2001) et s’était vu offrir un fauteuil de premier adjoint, véritable tremplin, s’illustrant à ce poste par son dévouement et son professionnalisme !