On apprenait mardi la chasse de Cecil, un lion de 13 ans, symbole touristique du Zimbabwe, abattu par un braconnier au début du mois de juillet. L’animal aurait été attiré hors de sa réserve et traqué pendant près de 40 h avant d’être tué. Il a été retrouvé dépecé et décapité.
L’annonce de la mort du lion le plus célèbre d’Afrique a rapidement fait le tour de la sphère internet, et le hashtag #Cecilthelion a entraîné une vague de protestation contre les violences faites aux animaux et de vives réactions indignées de la part d’internautes. Une pétition a d’ores et déjà réunit plus de 380 000 signatures pour demander justice pour la mort de Cecil.
Walter Palmer, le chasseur aux abois
Mais la sphère internet capable de se mobiliser pour défendre une juste cause est aussi capable d’expédition punitive. Depuis l’annonce de l’identité du chasseur de Cecil, un certain Walter Palmer, dentiste dans le Minnesota, les internautes se déchaînent sur son compte Facebook ou sur twitter.
L’homme, qui a payé 50 000 dollars pour la traque du lion, aurait du fermer son cabinet en attendant que l’agitation médiatique retombe. Il a déclaré via un communiqué de presse « Je regrette profondément que la poursuite d’une activité que j’aime et que je pratique avec responsabilité et dans la légalité se soit traduite par la mort de ce lion (…) dont je ne connaissais pas le statut de célébrité locale. »
Il n’est pas certain que l’ignorance, feinte ou réelle, du sort réservé à l’animal ne suffise à calmer les internautes.