Marseille : le tueur en série de chats noirs bientôt dans les griffes de la justice ?

Superstition ou non ? Dans le IXe arrondissement de Marseille, et plus précisément dans une résidence (Les Allées des Pins), il n’est pas de tout repos (sauf celui que l’on dit « éternel ») pour les chats noirs (censés, depuis des temps immémoriaux, porter malheur de par leur couleur) d’oser s’y aventurer. En dépit d’un instinct prouvé de préservation affûté, les malheureux matous, qu’ils soient errants ou qu’ils soient la propriété d’amoureux des animaux ne cachant plus leur inquiétude, sont sous la menace de la mort qui rôde. En effet, cette résidence et ses abords immédiats, ont été le théâtre de la découverte macabre de cinq chats tués dans d’atroces circonstances, ces trois derniers mois. C’est le quotidien La Provence qui s’est fait le premier l’écho d’un hypothétique tueur en série. Cette rumeur se répand chez tous les habitants !

Mais ce qui frappe le plus, c’est l’escalade dans la violence des crimes perpétrés : la liste des tortures, que nous allons dévoiler, peut choquer les plus émotifs d’entre vous, aussi nous préférons prévenir les âmes et les âges les plus sensibles. Le premier des chats est le seul à avoir eu droit à une fin décente, le deuxième a eu un de ses deux yeux excavés. Un troisième a été écrasé puis achevé à la carabine à plomb et le quatrième coupé en deux. Ce vendredi, pour couronner le tout, sur une note culinaire de mauvais goût, la queue d’un cinquième félin a été retrouvé dans une gamelle d’eau destinée…à ses congénères ! Mais jusqu’où et jusqu’à quand de tels actes, à en avoir la nausée demeureront-ils impunis ? Le tueur en série, en tout cas, court toujours !

La psychose s’installe, pouvant être génératrice d’un climat de défiance entre les habitants, même si le syndic faisant voix unique et front commun a pris la décision de porter plainte. Notons que deux disparitions de matous sont encore hélas à déplorer. Gageons que notre fantomatique tueur en série, soit enfin traqué plus intensivement par les forces de l’ordre, une fois l’enquête ouverte suite au dépôt de plainte. Nous espérons que ce dernier (toujours de service indésirable pour des sévices insupportables) soit arrêté rapidement et passe aux aveux pour qu’il soit ainsi jugé coupable. Il risque deux ans d’emprisonnement et une amende de 30 000 euros ! Peut-être que notre meurtrier, superstitieux jusqu’à l’aveuglement, se croit encore au Moyen-Âge ? En tout cas, il ne manque pas d’imagination digne de l’Inquisition !

Eric F.: