Tetris, qui a été créé en 1984, est un jeu vidéo de puzzle qui a connu un succès immense dans le monde entier qui ne s’est jamais démenti depuis essentiellement via sa version sur GameBoy. Sur cette console portable, dont elle demeure le jeu emblématique, Tetris s’est écoulé à plus de 30 millions d’exemplaires. Désormais, de nombreuses variantes de Tetris, entièrement gratuites, sont offertes aux nostalgiques du monde entier, leur permettant de pérenniser de façon ludique le mythe.
Tetris a des règles du jeu qui peuvent paraître d’une simplicité extrême de prime abord mais qui se complexifient progressivement plus le l’utilisateur avance, comptant sur sa dextérité tactile et sa rapidité intellectuelle. Le jeu se décline ainsi : il faut assembler ensemble, en les emboîtant pour former des lignes, des ensembles de quatre pièces (appelés « tétriminos » et ayant sept variantes). On devine aisément que le jeu va de plus en plus vite. Tetris cache aussi son jeu avec d’autres vertus sérieuses.
Tetris a déjà prouvé, de par le passé, ses incidences positives, sur le syndrome post-traumatique notamment, dépassant les cadres du simple aspect ludique le définissant au départ : il aurait ainsi pour effets bénéfiques de juguler les angoisses et les peurs liées à cette pathologie psychiatrique. Une récente étude internationale, relayée par la revue spécialisée Addictive Behaviors, s’est penchée sur le double impact positif et dérivatif de Tetris sur les personnes dépendantes à des addictions.
Et le résultat est aussi surprenant qu’impressionnant. En s’adonnant à Tetris durant une durée moyenne de trois minutes par jours, les effets bénéfiques sont nombreux. L’envie irrépressible, avec cette douce thérapie, de consommer des substances telles que l’alcool, le café et la nicotine diminue fortement. Et le spectre très large de toutes les addictions allant de la nourriture, aux boissons gazéifiées ou d’autres activités disproportionnées comme le sexe, le sport ou les jeux vidéo, est aussi amoindri.
Tetris mobilise ainsi notre cerveau : il sollicite tout autant les systèmes spatiaux que visuel, ce qui implique notamment, que le joueur n’a plus obstinément l’esprit accaparé par ses conduites obsessionnelles, par exemple, s’il se laisse absorber par une partie de Tetris (les miraculeuses trois minutes par jour fortement recommandées). Il est ainsi distrait (dans le bon sens du terme) par une partie de du célèbre jeu qui accapare toute son attention pour le meilleur…et pour le rire !