Selon l’Agence américaine Océanique et atmosphérique (NOAA), les 7 premiers mois de l’année 2015 ont été les plus chauds jamais enregistrés à la surface du globe depuis l’introduction des référentiels calorifiques que sont les relevés de températures en 1880.
La température moyenne depuis le début cette année 2015 est en effet supérieure de 0,85°C à la moyenne du XXe siècle, selon les informations précises de l’organisme de surveillance américain cité plus haut, qui a émis un communiqué pour le moins alarmant le jeudi 20 août.
Le mois de juillet est le triste détenteur d’un record de chaleur, comparativement aux températures qu’il affichait habituellement, depuis 135 ans. La hausse moyenne est de 0,81°C cette année, surpassant largement les températures relevées lors du siècle passé. La sécheresse a sévi partout.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, avait mis en garde tout en appelant à un éveil des consciences, en juillet dernier, que si l’ignorance feinte continuait, les températures accuseraient une hausse de 5 à 6°C d’ici 2100, avec la fonte inévitable des glaces aux effets redoutés.
Ban Ki-moon avait insisté sur la nécessité d’agir, à la fois intelligemment mais également urgemment, lors de la conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP21) se déroulant à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015. Il en va de l’avenir de la planète.