Les drones sont depuis quelques temps la cible de nombreuses critiques. Les différents gouvernements adeptes de ces engins avec missiles embarqués donnent pourtant des leçons quant à leur bonne utilisation lorsque qu’ils sont destinés au grand public. Paranoïa gouvernementale ou réels dangers, comme toujours ce que l’on ne peut contrôler fait peur. Pourtant ces nouveaux bijoux technologiques sont peut être l’avenir de nos compagnons domestiques et le protecteur de nos enfants.
Contrôle des autorités et des autorisations.
Aujourd’hui un large panel de drones arrive sur le marché avec des innovations nous rapprochant d’une technologie avancée. Des capacités de stockage vidéos boostées, une autonomie accrue, une distance de contrôle inquiétante pour la vie privée, bref autant d’ingrédients qui contribuent à la paranoïa de nos gouvernements. Comme toujours le législateur, à raison ou à tort, prévoit l’encadrement de ces drones personnels aussi bien pour le respect de la vie privée que pour la sécurité intérieure. Nous ne sommes pourtant pas à l’heure de Cyberdin ni du spectre de Destiny mais comme toute liberté elle engendre ses propres limites. Effectivement faire décoller un drone dans son jardin pour aller espionner la voisine dans sa piscine relève d’un comportement inapproprié et répréhensible. Cependant à l’instar d’une voiture ou d’une arme à feu, c’est l’utilisateur qui défini la dangerosité des outils qu’il manipule. C’est logiquement donc que des autorisations sont nécessaires pour faire un survol de sa ville, prendre des photos de la place du marché ou encore filmer un match de foot. Si le citoyen Lambda comprend tout à fait l’encadrement légale de l’utilisation des drones, on peut également avec une utilisation bien définie et des fonctions responsables, en faire le compagnon de demain.
« Bienvenue Jennifer » !
La solution se trouve dans la nanotechnologie. Les nouveaux nano drones donnent une nouvelle vision de ce que qu’ils peuvent apporter à leurs utilisateurs. Imaginez rentrer chez soi et voir son nano drone décoller de sa base de recharge et vous souhaiter la bienvenue. Lors de votre absence il a pu faire un tour de la maison et filmer des événements inhabituels. Sa capacité à voler en fait une caméra inaccessible pour un cambrioleur qui au lieu de vous dérober vos biens perdra son temps a essayer de l’attraper pour effacer ses traces. Peine perdue puisque le drone vous aura déjà envoyé sur votre Smartphone les images du délit. Le seul autocollant sur votre porte « Drone de surveillance » suffira à en dissuader plus d’un. De même pour le drone compagnon de votre enfant qui l’accompagnera jusque sur le chemin de l’école ou dans le jardin d’enfant. Le drone pourra être connecté directement à vos rejetons et filmer immédiatement le premier adulte qui s’approche trop prêt de votre progéniture. Les drones actuellement disponibles ont déjà une fonction qui permet de vous suivre partout pour vous filmer sur votre VTT ou lors d’une promenade comme le Lily Camera.
Pour l’heure les prix calment un peu nos ardeurs et la vision d’un futur avec notre « spectre » personnel. Posséder Lily Camera coûterait environ 500 € et le dernier Airdog est à plus de 1200 € sans la GoPro, mais rappelons nous le prix des tout premiers écrans plats avoisinant les 100 000 Frs de l’époque soit environ 15 000 €. Pour les technophiles comme moi nous avons la possibilité de mettre un pied dans le monde de demain et aider un marché à prendre de l’ampleur. Plus il y aura d’utilisateurs plus les entreprises spécialisées amélioreront ces outils prometteurs. La course est d’ores et déjà lancée puisque des projets de livraison de colis par drones ou de défibrillateurs volants sont en cours.