Etats-Unis : la FDA autorise la commercialisation du Repatha contre le LDL-cholestérol !

Le Repatha (répondant aussi au nom d’evolocumab) appartient à la famille innovante des inhibiteurs de PCSK9, à savoir des anticorps dont la cible est le foie, conçus pour obtenir une réduction du LDL-cholestérol. Ils ont la faculté de faire chuter le risque d’accidents cardiovasculaires chez les malades qui ont un taux de mauvais cholestérol supérieur au seuil maximal, imputable essentiellement à des facteurs héréditaires (ce patrimoine génétique, à la fois trésor mais aussi boîte de Pandore, que nous possédons tous, tout autant qu’il nous possède). Ce nouveau traitement suscite un immense espoir chez les patients sur lesquels les statines n’ont plus d’efficacité. Cette nouvelle voie médicinale fera très prochainement ses preuves avec brio à l’épreuve du marché.

Ce médicament, propriété du laboratoire américain Amgen qui en est le concepteur, est en phase de prendre un essor considérable, accumulant les bonnes nouvelles concernant son avenir. Le feu vert pionnier de l’Agence européenne du médicament, le 21 juillet dernier, vient d’être suivi par celui de son homologue américaine, le jeudi 27 août : la Food and Drug Administration (FDA) a accordé à son tour la commercialisation du Repatha (deuxième médicament de type PCSK9 dans les officines outre-atlantique après le Praluent). La mise en vente en Europe, ayant été validée, en un deuxième temps, par le CHMP, nécessite l’aval final, prévu en septembre, de la Commission Européenne, qui devrait s’inscrire dans le bon sens.

La posologie recommandée offre deux choix aux patients : soit une prise par injection toutes les deux semaines à une dose de 140 mg, ou deuxième alternative, une prise par injection de 420 mg une fois par mois. D’après des tests cliniques poussés, comparant les effets du vrai médicament face à celles de son leurre placebo, Repatha a prouvé d’emblée son efficacité. Le redouté LDL-cholestérol accuse le coup face à son effet coup de poing avec une baisse moyenne de 60% de sont taux comparé au placebo. Une mise en garde s’impose cependant, que l’Amgen n’a pas voulu taire, avec des effets secondaires, à ne surtout pas négliger mais sans les dramatiser : voies respiratoires fragilisées ou douleurs dorsales inconfortables.

Eric F.: