C’est une première pour le mythique 36 quai des Orfèvres, siège de la police judiciaire.
Depuis ce matin une centaine d’employés du « 36 », policiers et personnel administratif, sont soumis à des prélèvements ADN devant servir à identifier un dernier suspect dans l’affaire du viol présumé d’une touriste canadienne.
Rappel des faits
Les faits remontent à la nuit du 22 au 23 avril 2014. Une jeune femme de 34 ans fait la rencontre de plusieurs membres de la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI) dans un pub irlandais situé non loin des locaux de la PJ. Plus tard, les hommes proposent à la touriste de lui faire visiter les célèbres locaux du 36 quai des orfèvres. Elle ressort quelques heures plus tard en affirmant avoir été violée. Elle porte plainte.
Les enquêteurs retrouvent 4 ADN différents sur les sous-vêtements de la jeune femme, trois d’entre eux correspondent à des membres de la BRI. Deux sont mis en examen, le troisième est placé sous le statut de témoin assisté. Durant sa garde à vue, l’un des suspects reconnaît une relation « consentie » avec la victime, les autres nient en bloc tout rapport.
C’est cet ADN, celui d’un présumé 4ème suspect que recherchent les policiers de l’IGPN (la police des polices) en charge de l’enquête. Les prélèvements ADN qui devraient s’étendre sur 3 jours doivent permettre de déterminer si un 4ème membre de la PJ s’est rendu coupable de viol.