Nadine Morano : « Si des Français ont été blessés, je m’en excuse auprès d’eux »

Invitée dans le journal du 20 heures de Gilles Bouleau sur TF1, Nadine Morano qui a été évincée la veille par la Commission nationale d’investiture (CNI) du parti  « Les Républicains » a souhaiter s’expliquer sur les propos qu’elle avait tenu lors de son passage la semaine précédente dans l’émission « On est pas couché » de Laurent Ruquier sur France 2 en déclarant que la France était un « pays de race blanche« . Des propos qui avaient rapidement enflammés la toile et fait le tour des médias, des politiques mais également de certains artistes, créant ainsi une vive polémique.

Ce jeudi soir, c’est très calme et très sereine dans son discours que Nadine Morano a déclaré : « Je crois que dans une démocratie et dans un parti politique qui se veut « Les Républicains », il doit y avoir un débat, il doit y avoir la liberté d’expression et ce n’est pas en voulant gommer les mots, qu’on apporte des solutions aux problèmes des Français ».

Elle explique également que « Notre constitution reconnait les races et les origines puisque dans notre constitution à son article 1, il est dit sans distinction de race et d’origine » avant d’ajouter « A force de nier ce que nous sommes, nous n’arrivons plus à organiser le vivre ensemble et nous avons beaucoup de problèmes dans cette société, alors je parle vrai, je dis les choses avec sincérité et je crois que les français ne supportent plus cet espèce de bien pensant qui consiste à nier ce que nous sommes et à ne pas apporter de solutions… »

« Si des Français ont été blessés, je m’en excuse »

Cette dernière est également revenue sur les déclarations de l’ancien Président Nicolas Sarkozy qui avait déclaré « La France n’est pas une race« . Nadine rétorque alors « Je n’ai jamais dit ça donc ça me choque » avant de conclure par « Lui qui avait pourtant une liberté d’expression, je crois qu’il fait une faute politique majeur… ».

Nadine s’est tout de même excusée auprès des français qu’elle a blessé. Face à Gilles Bouleau, elle déclare : « Si des français ont été blessés je m’en excuse auprès d’eux, je m’en excuse avec la manipulation de phrases qui ont été faites mais certainement pas sous la menace de me retirer un poste ».

Cette dernière explique qu’elle ne s’excusera pas auprès de ses collègues de son parti « Je crois qu’il est de leurs responsabilités à eux et notamment au président du parti, de faire vivre le débat démocratique et de laisser la liberté d’expression« .

Jérémy Renard: